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Entré en vigueur le 13 avril dernier, le règlement européen sur le déploiement des infrastructures pour les carburants alternatifs (AFIR) initie notamment, pays par pays, selon un calendrier précis, l’obligation d’installer des bornes de recharge électriques pour les véhicules dotés de batteries. La période court jusqu’à 2035 mais prévoit des points d’étape chiffrés qui permettent à chaque pays de savoir s’il est à jour, en avance ou en retard par rapport aux obligations européennes. Sachant que ces obligations varient en fonction du nombre de véhicules électriques immatriculés dans chaque État.
La France dans le peloton de tête
Selon une étude réalisée par l’ONG Transport & environnement (T&C), fin 2023, pas moins de 632 000 bornes de recharge publiques étaient recensées sur le territoire de l’Union européenne, dont un peu plus de 80 000 bornes rapides. Un volume supérieur aux objectifs fixés pour 2024.
Pays par pays, c’est la Bulgarie qui a réalisé les plus gros efforts d’électrification de ses infrastructures de recharge avec plus de 42 000 bornes installées, soit près de 7 fois plus qu’attendu par le règlement en 2024. Ce volume de bornes est même trois fois supérieur aux objectifs assignés à la Bulgarie pour 2026. Dans le peloton de tête avec l’Italie, la France est également en avance sur ses objectifs 2024, mais aussi 2025. Un peu plus de 118 000 bornes étaient déjà présentes sur le territoire national au 31 décembre dernier.
Malte, Chypre, l’Irlande, le Luxembourg ou encore le Portugal affichaient, en revanche, un taux d’équipement inférieur à celui fixé par le règlement communautaire.
Crédit photo : Marcus Lindstrom/gettyimages