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Souvent méconnu des épargnants, l’investissement socialement responsable (ISR) prend, chaque année, encore un peu plus d’ampleur. Selon la dernière étude publiée par Novethic, il représentait fin 2014 environ 223 milliards d’euros d’encours, soit une progression de 31 % par rapport à 2013 (169,7 milliards d’euros).
On apprend également à travers cette étude que la gestion ISR est portée essentiellement par les investisseurs institutionnels (compagnies d’assurances, établissements financiers, OPCVM, etc.). Les particuliers ne représentant, à l’heure actuelle, qu’à peine 20 % du marché. La faute certainement à un manque cruel d’informations sur le sujet. En effet, dans le cadre d’un sondage, 63 % des personnes interrogées et détenant un produit financier déclaraient n’avoir jamais entendu parler de l’ISR, 30 % soutenaient avoir déjà rencontré ce terme sans pour autant en comprendre l’objet et 7 % seulement affirmaient savoir en quoi consiste ce type de placement. Un « travail de pédagogie » sur le sujet reste à faire !
Rappelons que l’ISR consiste pour un investisseur (particulier ou professionnel de la gestion financière) qui le pratique à intégrer dans sa sélection de produits financiers (telles que les actions, les obligations) différents critères environnementaux, sociaux ou de gouvernance. En somme, il s’agit de choisir les sociétés et/ou les secteurs d’activité sensibles au respect d’une certaine éthique liée au développement durable.
Par ailleurs, il est intéressant de noter qu’un « label public » devrait voir le jour début 2016 pour permettre aux investisseurs d’identifier les fonds ISR et de faciliter leur diffusion auprès d’un public plus large.