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À peine quelques jours après avoir interdit le port des oreillettes au volant, le gouvernement entame le déploiement d’un nouvel appareil de contrôle de vitesse automatisé : le radar autonome. Cette merveille de technologie, développée par Cegelec, est capable de surveiller 7 500 véhicules par heure sur quatre voies et dans les deux sens. Doté d’un système d’analyse de distance laser (Lidar), il serait d’une précision absolue et ne laisserait ainsi aucune chance au contrevenant.

Un radar mobile

Bien qu’il soit pour le moins imposant dans son armoire blindée, le radar autonome peut être remorqué et donc déplacé facilement. Selon ses concepteurs, contrairement aux autres radars automatiques, une fois installé sur un nouveau site, il est opérationnel immédiatement sans qu’il soit besoin de procéder à des phases de test. Cet appareil est avant tout destiné à sécuriser les zones dans lesquelles se déroule un chantier et où un abaissement exceptionnel de vitesse a été opéré. À l’instar des radars automatiques fixes, des panneaux doivent signaler sa présence.

Pour le moment, seuls deux appareils sont installés (autoroute A6 à hauteur de Fleury-en-Brière (77) et sur la D177 à hauteur de Sainte-Marie (35)). En revanche, d’ici la fin de l’année, 50 radars autonomes devraient être déployés sur le territoire et 150 à la fin de 2016. Ces radars viennent s’ajouter aux 4 125 systèmes de contrôle (fixes, de feux rouge, de passage à niveau, mobiles, embarqués…) déjà opérationnels sur les routes de France.