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L’employeur qui fait obstacle à la mise en place des institutions représentatives du personnel, telles que les délégués du personnel ou le comité d’entreprise, par exemple en refusant d’organiser des élections alors que l’effectif requis est atteint, commet un délit d’entrave. De même, pour l’employeur qui porte atteinte à l’exercice de leurs fonctions ou à leur fonctionnement régulier, notamment en refusant de leur accorder les crédits d’heures nécessaires pour exercer leur mandat.
Jusqu’alors, ce délit était puni d’un an d’emprisonnement et de 3 750 € d’amende. La Loi Macron a doublé ce montant et l’amende s’élève donc désormais à 7 500 €.
Quant à la peine d’emprisonnement, elle est supprimée en cas d’entrave à l’exercice des fonctions des représentants du personnel. En revanche, elle reste applicable en cas d’entrave à leur désignation.