Actualités
À l’occasion du contrôle des déclarations et actes servant à l’établissement de l’impôt dont les contribuables - professionnels ou particuliers - sont redevables, l’administration fiscale peut corriger les omissions, insuffisances ou erreurs qu’elle constate. Ce droit de rectification est toutefois enfermé dans un certain délai, appelé délai de reprise ou de prescription, à l’expiration duquel elle ne peut plus réclamer les impôts dus.
Certains évènements qui arrivent avant l’expiration du délai de reprise ont pour effet d’interrompre la prescription. Il en va ainsi de la notification au contribuable d’une proposition de rectification. L’administration bénéficie alors d’un nouveau délai, de même durée que celui interrompu, à compter du 1er janvier suivant, pour établir l’imposition.
Mais à quelle date la proposition de rectification est-elle considérée comme notifiée ?
Le Conseil d’État vient de rappeler que la date à retenir est celle de la première présentation du courrier à l’adresse du contribuable. Et ce, même si le contribuable, en raison de son absence, retire ce pli ultérieurement au bureau de poste, voire néglige de le retirer.