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Parce que l’envie d’entreprendre est largement répandue mais qu’elle reflète des réalités disparates et des difficultés variées, BGE et Crédit Mutuel Alliance Fédérale ont lancé une grande étude afin de mieux appréhender la réalité entrepreneuriale. Cette étude propose de définir différentes familles d’entrepreneurs et de sortir d’une vision stéréotypée de l’entrepreneuriat, intégrant des variables autour des motivations, des capacités et des trajectoires. Près de 6 000 personnes, qui se sont ou non immatriculées après leur accompagnement chez BGE, ont ainsi été questionnées.
L’envie d’être indépendant
Ainsi, l’étude révèle que si 6 personnes sur 10 choisissent de façon ferme de créer ou de ne pas créer leur entreprise, 4 sur 10 restent dans un entre-deux après avoir mené une réflexion sur le projet. Et la propension à concrétiser le projet varie selon le sociotype : 41 % des titulaires d’un bac+4 et plus s’immatriculent, contre 28 % d’un CAP ; les porteurs de projets relativement aisés plus que les ménages modestes (46 %, contre 27 %) ; les femmes plus que les hommes (33 %, contre 25 %). Leur motivation au moment de passer à l’acte tient principalement à l’envie d’être indépendant et d’éviter le salariat (37 %), d’être utile (21 %) ou de saisir une opportunité (17 %).
Pour consulter l’étude : www.bge.asso.fr