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MMA a lancé une campagne de prévention intitulée « Quand on est pro, on ne joue pas au volant » lors des Journées de la Sécurité routière au Travail entre le 27 et le 31 mai, afin d’inciter les dirigeants à mieux prendre en compte le risque routier. Trois spots, sous la forme d’un jeu radio et diffusés en digital sur les webradios et replays de France Info, France Inter, Europe 1, NRJ, BFM et RMC, rappellent les bons comportements au volant et l’importance de sensibiliser ses salariés. Ils abordent trois causes potentielles d’accidents : l’utilisation d’un téléphone au volant, la vitesse et la somnolence. Ces spots sont complétés par des outils de sensibilisation mis à disposition des chefs d’entreprise pour leurs salariés.
Le baromètre du risque routier professionnel de MMA a, en effet, noté une augmentation nette de l’utilisation du téléphone portable au volant. 80 % des actifs admettent répondre au téléphone au volant lors de leurs déplacements professionnels (+7 points par rapport à 2015) et 74 % passent des appels (+14 points), tandis que 57 % consultent leurs sms (+4 points) et 48 % en envoient (+6 points). Le non-respect des limitations de vitesse est seulement légèrement en hausse par rapport à 10 ans plus tôt - 70 % des actifs roulent au-dessus des limitations de vitesse (+1 point) – mais la fréquence a progressé plus nettement : 41 % déclarent rouler parfois ou souvent au-delà de la vitesse autorisée, en hausse de 5 points par rapport à 2015. Enfin, concernant la somnolence, huit actifs sur dix avouent rouler fatigués (+ 2 points), dont deux tiers très fatigués.
L’étude révèle d’ailleurs que peu d’actifs sont conscients que le risque routier est la principale cause d’accidents mortels au travail, une proportion d’ailleurs en baisse par rapport à 2015 (28 %, -7 points), alors que 19 % ont été impliqués dans un accident de la route et 43 % en ont évité un de justesse. Mais la majorité des actifs souhaiteraient plus d’engagement de la part de leur employeur sur la prévention des risques routiers. 42 % jugent que les actions de leur employeur sont inexistantes.
Crédit photo : SYLVAIN ROBIN