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Créé en 2012, puis repris en 2016 par Keolis (SNCF) puis Snapcab en 2019, LeCab a annoncé le rachat de Marcel. Ce dernier avait été créé en 2014, puis avait été acquis par Renault en 2017 et enfin par Cosmobilis Group en 2020, à l’époque dénommé Arcom. Renault, comme Cosmobilis, souhaitaient créer une offre large de services de mobilité, du VTC à la location longue durée. Mais « devenir un acteur significatif de ce secteur et atteindre la taille critique demande énormément de moyens. Notre projet a évolué et Marcel était devenu un actif moins stratégique », a expliqué Cosmobilis aux Echos.

Avec le rachat de Marcel, LeCab va pouvoir compter sur 18 000 chauffeurs, contre 40 000 pour Uber, dans 65 villes et 1 million de clients. Mais pour concurrencer Uber et Bolt, les plateformes VTC doivent pouvoir convaincre clients comme chauffeurs de choisir leur service. LeCab se revendique comme « l’acteur le plus respectueux des chauffeurs », étant le premier acteur à proposer un tarif de course minimum de 10 euros et un revenu horaire de 35 euros incluant l’approche. Concernant la clientèle, LeCab ne s’est pas positionné en concurrence frontale d’Uber ou de Bolt, privilégiant les entreprises. L’entreprise revendique « de très grandes entreprises comme Air France, Total ou France Télévisions » et « une forte présence dans le secteur public avec le ministère de la Justice, la SNCF, les rectorats ou encore le groupe La Poste ».

Cette stratégie devrait être renforcée avec l’acquisition de Marcel, et avec la poursuite du développement de la réservation à l’avance, spécialité de Marcel.