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Lancé en 1905, le Salon international de l’automobile de Genève ne fêtera pas son centenaire en 2025. L’édition 2024, qui s’est tenue au tout début du mois de mars et qui, après 4 ans d’interruption en raison de la crise sanitaire, devait repositionner le salon n’a pas tenue ses promesses. Seuls 168 000 visiteurs s’y sont rendus contre plus de 600 000 lors de la dernière édition de 2019. Une désaffection qui touche aussi les exposants dont le nombre est passé de 184 à 37 entre ces deux salons. Raison pour laquelle la Fondation du Comité permanent du Salon international de l’automobile vient d’annoncer qu’elle renonçait à organiser une prochaine édition à Genève.

Désaffection et concurrence

Pour les organisateurs, les incertitudes liées à une industrie automobile en pleine mutation tant d’un point de vue technique qu’en termes de distribution sont trop nombreuses et la perte d’attrait des grands salons européens trop grande pour se projeter plus en avant. En outre, « la compétition des salons de Paris et Munich qui ont la faveur des groupes endogènes et les investissements nécessaires pour maintenir un salon sonnent le glas d’une prochaine édition », relève Alexandre de Senarclens, président de la Fondation du Salon international de l’automobile de Genève.

Le salon organisé au Qatar, en revanche, davantage orienté sur les véhicules de luxe, connaîtra une nouvelle édition en novembre 2025 à Doha.