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La Fédération nationale des associations d’usagers des Transports (FNAUT) a réalisé une enquête avec l’IFOP auprès de 2 003 Français, représentatifs de la population française de 18 ans et plus, pour analyser les attentes des Français vis-à-vis du train. D’après cette enquête, un Français sur deux a pris le train au moins une fois au cours des 12 derniers mois. Entre 300 kilomètres et 500 kilomètres, les Français perçoivent réellement le train comme une alternative à la voiture, 27 % d’entre eux déclarant donner la priorité au train, contre 56 % à la voiture et 8 % à l’avion. Au-delà de 500 kilomètres, le train se fait doubler par l’avion (18 %, contre 29 %). Le potentiel de croissance du train se situe beaucoup sur les trajets entre 100 kilomètres et 300 kilomètres, pour lesquels seuls 20 % des Français donnent la priorité au train.

Pour la FNAUT, le potentiel de report vers le train n’est pas négligeable, mais il est nécessaire de changer l’image du train auprès des Français, notant que les grèves et perturbations « ont un impact probablement beaucoup plus important sur la perception qu’ont les Français du train » par rapport à la réalité, en particulier pour ceux qui ne l’utilisent pas.

Le prix constitue aussi un frein important, 75 % des Français déclarant que le train n’est pas bon marché. De même, les utilisateurs critiquent l’accès aux gares, en voiture, en vélo mais aussi à pied. « Le train souffre de l’image d’un mode trop cher et pas assez flexible ».