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Après avoir annoncé en décembre dernier la construction d’une usine en Hongrie, BYD, le leader mondial des voitures électriques, vient, selon les autorités turques, de signer un protocole pour en construire une deuxième, en Turquie, près de la ville d’Izmir.
BYD devrait investir 1 Md$ dans cette opération, sachant que le terrain qui accueillera l’usine a été gracieusement mis à disposition par la Turquie. La capacité de production attendue est de 150 000 véhicules par an. Si tout se passe bien, le site de production devrait démarrer en 2026.
L’annonce de cette installation a douché les espoirs de la France, mais surtout de l’Italie qui s’étaient publiquement déclarés candidats pour accueillir cette nouvelle usine sur leur sol.
Mettre un pied en Europe
Signataire d’un accord de libre-échange avec l’Union européenne, la Turquie offre la possibilité à BYD d’accéder au marché européen sans devoir s’acquitter des taxes d’importation. Des taxes qui, depuis le mois de juillet 2024, ont été revues à la hausse pour les voitures électriques produites et assemblées hors du continent. Une protection douanière mise en œuvre par Bruxelles en réaction aux subventions « anticoncurrentielles » attribuées par Pékin aux fabricants chinois. Calculée par constructeur, elle a été fixée à 27,4 % pour BYD (10 % de droits de douanes classiques + 17,4 % de surtaxe).