Actualités

Malgré un contexte d’inflation encore élevé et d’arbitrage de consommation des ménages en faveur des biens de première nécessité, les parents ne semblent pas prêts à renier sur la qualité des fournitures scolaires. Il s’agit, en effet, du premier critère d’achat, cité par 56% d’entre eux, selon l’étude réalisée par l’institut OpinionWay pour le compte de l’Association des industriels de la papeterie et du bureau (AIPB). La résistance dans le temps des fournitures scolaires arrive en deuxième position (48 %). Cette priorité donnée à la qualité et à la durabilité relègue en arrière-plan l’aspect prix des fournitures. La recherche du prix le plus bas n’est, en effet, citée que par 34 % des sondés. Néanmoins, 90 % se déclarent très attentifs au prix des fournitures scolaires et près de la moitié des répondants souhaitent attendre les promotions pour déclencher leurs achats. « Sensibles à ces enjeux, les professionnels envisagent, pour la moitié d’entre eux, de proposer plus d’offres promotionnelles et de remises spéciales pour la rentrée 2024 », précise l’AIPB dans un communiqué.

Un marché en baisse

Cette multiplication des promotions pourrait tirer à la baisse un marché déjà mis à mal par une conjoncture économique et démographique peu porteuse. Pour rappel, les ventes de fournitures scolaires et d’articles de bureau et de papeterie se sont élevées à 639 M€ en 2023, en hausse de 2,3 % sur un an. Cette croissance a été uniquement portée par les hausses de prix, les volumes vendus accusant un repli de plus de 5 %. En cause, la baisse des enfants et adolescents scolarisés, en raison de la baisse de la natalité, et les arbitrages des parents qui, dans un contexte de forte inflation, ont privilégié la réutilisation des fournitures de l’année précédente quand cela était possible.