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À partir de l’an prochain, des robots-taxis devraient commencer à rejoindre la flotte des véhicules Uber. Conçus par Cruise, une start-up filiale de General Motors, ces véhicules autonomes, reconnaissables aux radars installés sur leurs toits, sont basés sur la Bolt, la citadine électrique d’entrée de gamme de Chevrolet. Un accord de partenariat entre les deux entreprises américaines vient d’être annoncé.
Le retour en grâce de Cruise
Acteur majeur de la conduite autonome supervisée en voie publique, Cruise a connu un développement très rapide qui lui avait permis, en quelques années, de s’installer à San Francisco, Miami, Austin, Houston, Phoenix et même Dubaï. Or, fin 2022, un de ses véhicules avait été impliqué dans un accident à San Francisco : la Bolt autonome, en se garant pour éviter un suraccident, avait roulée sur une piétonne qui venait d’être projetée sur sa voie par un chauffard qui venait de la renverser. Un accident suivi d’un manque de coopération de GM qui ont conduit, le 24 octobre dernier, l’administration californienne à suspendre l’autorisation de Cruise de faire circuler ses véhicules autonomes dans l’État américain. Une interdiction qui a laissé à son concurrent Waymo, la filiale d’Alphabet (maison mère de Google), les mains libres pour conquérir le marché de l’ouest américain.
L’accord fraîchement signé avec Uber, le leader mondial des VTC, pourrait, si les problèmes de sécurité parviennent à être juguler, marquer le retour en grâce de Cruise.
Crédit photo : Bax+Towner