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La région Île-de-France a décidé de s’attaquer aux nuisances sonores. Ce jeudi 26 septembre, le Conseil régional a adopté le lancement d’un plan antibruit, doté d’un budget de 100 M€. Une vingtaine de mesures ont été détaillées par sa présidente, Valérie Pécresse (LR), lors d’une conférence de presse. L’objectif est de réduire de 30 % l’exposition à la pollution sonore des Franciliens d’ici 2030 et de protéger les 500 000 habitants qui en souffrent le plus.
Le plan vise en particulier à « supprimer » les 100 principaux « points noirs » du bruit routier et ferroviaire en Île-de-France. Il s’agit de 100 communes identifiées comme prioritaires par Bruitparif, l’observatoire du bruit en Île-de-France créé il y a 20 ans par la région. 27 d’entre elles sont situées dans les Hauts-de-Seine, 14 en Seine-Saint-Denis, 16 dans le Val-de-Marne, 7 dans le Val-d’Oise, 13 en Essonne, 18 dans les Yvelines et 5 en Seine-et-Marne.
Un effort particulier porté sur les transports
Dans le viseur surtout, les bruits liés à la circulation routière. En effet, selon une enquête menée par la région auprès de 3 000 Franciliens, les bruits les plus gênants sont liés à 48 % aux transports, dont 32 % au trafic routier, 8 % au trafic aérien et 3 % au trafic ferroviaire, puis à 32 % au voisinage direct.
Parmi les actions concrètes qui seront menées, la mise en place de revêtements acoustiques, notamment sur le périphérique parisien, l’installation de nouveaux murs antibruit, la création de 200 « zones calmes » au sein des communes et de 100 refuges sonores naturels, la formation des polices municipales au constat et le renforcement du dispositif de surveillance du bruit lié au trafic aérien.
Crédit photo : Hiroshi Higuchi