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Rendu public il y a quelques jours, l’Atlas de la démographie médicale, publié par l’Ordre des médecins, recensait, au 1er janvier 2024, 199 089 médecins en France. Un décompte des praticiens en activité régulière, hors remplaçants et retraités actifs qui, pour la première fois depuis 2010, s’inscrivait en hausse par rapport à l’année précédente. Une hausse limitée (1 672 praticiens, soit +0,8 %), mais qui permet à la France de retrouver un niveau de couverture médicale qu’elle n’avait plus connu depuis 2014 et, par la même occasion, de faire passer l’âge moyen des médecins de 48,6 ans l’an dernier à 48,1 ans aujourd’hui.
L’augmentation du nombre de praticiens devrait se poursuivre dans les prochaines années, selon l’Ordre des médecins, et s’amplifier à la fin de la décennie sous l’effet de la suppression du numérus clausus initiée en 2021.
Une mauvaise répartition territoriale
Au niveau national, on compte désormais 296,4 médecins pour 100 000 habitants contre 294,7 l’an dernier. Une hausse moyenne qui masque, comme souvent, de fortes inégalités territoriales. Sans surprise les très grandes villes et les zones côtières et frontalières restent le choix favori d’implantation.
On enregistre ainsi 697,4 médecins pour 100 000 habitants à Paris ou 432,4 dans les Hautes-Alpes. En revanche, les territoires ruraux ou périurbains ne profitent pas de l’embellie médicale pour combler leur retard : 145,9 médecins pour 100 000 habitants dans l’Indre, 147,4 dans l’Eure ou encore 152,2 dans le Cher. Des départements ruraux dont le taux des plus de 65 ans augmente, ce qui accroît d’autant la tension sur une offre de soins déjà très inférieure à la moyenne nationale.
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