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Le modèle thermique lancé en 1972 était parvenu à séduire plus de 9 millions d’automobilistes. Sa version électrique, commercialisée depuis quelques jours, connaîtra-t-elle le même destin ? L’avenir nous le dira. Mais en attendant, la sortie de la Renault 5 E-Tech Electric ne laisse personne indifférent. Il faut dire que depuis la présentation du prototype en 2021, la marque au losange s’est ingéniée, pour créer du désir, à très progressivement lever le voile sur cette réinterprétation de la citadine française la plus populaire des années 1970-80. Les premières semaines de commercialisation nous diront si les clients sont bien au rendez-vous pour s’offrir ce véhicule « à la fois populaire et d’avant-garde », comme le qualifie Fabrice Cambolive, le CEO de la marque Renault.
D’abord le haut de gamme
Pour le moment, seule la version « autonomie-confort » est proposée sur le marché. Dotée d’un moteur de 150 cv, elle affiche une autonomie théorique de 410 km en parcours mixte (WLTP) grâce à ses 52 kWh de batterie. Des batteries associées à un chargeur embarqué qui accepte les recharges lentes (11 kW) et les recharges rapides (100 kW en courant continu). Ce qui lui permet de passer de 15 % à 80 % de charge en 30 mn. Il faut également noter que ce chargeur est bidirectionnel. Autrement dit que l’énergie contenue dans les batteries peut être réutilisée pour alimenter un appareil électrique extérieur ou pour être réintroduite dans le réseau en cas de pic de consommation et ainsi rachetée au prix fort par le fournisseur d’électricité. Un argument de vente régulièrement mis en avant par Renault, comme l’assemblage du véhicule en France (Douai) et sa recyclabilité à 85 %.
Côté prix, il faut débourser 33 490 € pour s’offrir cette version (avant bonus écologique). D’ici la fin de l’année, la gamme s’enrichira d’une version un peu moins puissante (120 cv et 40 kW de batterie, soit 312 km d’autonomie) proposée à partir de 27 990 € (hors bonus). Pour la version la plus abordable (25 000 €) avec son moteur de 95 cv, il faudra attendre le printemps 2025. À noter que cette version d’entrée de gamme sera dotée d’un chargeur incompatible avec les charges rapides.