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La décarbonation à l’œuvre dans la filière automobile a favorisé une forte transformation du secteur et l’émergence de nouveaux métiers. Une mutation qui a conduit des groupements de professionnels, tels que Mobilians (organisation patronale qui défend les intérêts des entreprises de la distribution et des services de l’automobile en France) et les partenaires sociaux à adapter des dispositifs juridiques afin de favoriser l’employabilité des salariés de ces nouvelles filières et, ainsi, de renforcer leur attractivité.
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Une convention collective élargie
Dans ce cadre, depuis le 9 octobre dernier, la convention collective nationale des services de l’automobile accueille les entreprises dont l’activité principale répond à une des définitions suivantes :
- l’exploitation d’installations permettant la recharge individuelle d’un véhicule électrique ;
- le « remanufacturing », c’est-à-dire l’ensemble des activités de reconditionnement propres aux Services de l’Automobile (réparations réalisées à partir de pièces remanufacturées, par exemple) ;
- la réparation des infrastructures de recharge ou la réparation et/ou le recyclage des batteries ;
- le « rétrofit », c’est-à-dire toute opération consistant à retirer le moteur thermique ainsi que le réservoir du véhicule et à les remplacer par un moteur électrique et une batterie, à l’exception de celles ayant pour activité principale le réalésage, le rechemisage de cylindres et la rectification de vilebrequins ;
- la mise en relation ou l’intermédiation pour la réparation d’automobiles, de motocycles et de cycles, peu important que cette opération soit accomplie à destination de professionnels ou non ;
- le commerce d’éléments de protection pour la santé et la sécurité des utilisateurs de motocycles et de cycles obligatoires ou pouvant être rendus obligatoires par la réglementation (Code de la route...).
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