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Selon l’Agence fédérale pour l’automobile (KBA), le marché allemand a repris des couleurs avec une hausse de 6 % des immatriculations en octobre 2024 (231 992 exemplaires). Une légère reprise qui s’explique par une hausse des achats d’entreprises, mais qui ne permet pas de combler le retard accumulé pendant la crise sanitaire (-18 % par rapport à octobre 2019).

En octobre, toutes les motorisations se sont inscrites en vert sauf les 100 % électriques qui ont affiché un recul de 5 % de leurs immatriculations par rapport à octobre 2023. Il faut dire que depuis l’abandon du bonus achat fin 2023, les ventes des 100 % électriques n’ont cessé de baisser outre-Rhin. Sur les 10 premiers mois de l’année, elles n’ont plus représenté que 15,3 % du marché contre plus de 18 % en 2023.

Pas mieux en France

En octobre 2024, 135 529 véhicules ont été immatriculés en France. Un chiffre en repli de 11 % par rapport à octobre 2023 qui s’inscrit dans la tendance baissière constatée depuis le début de l’année (-2,7 %). Et comme en Allemagne, les immatriculations des 100 % électriques enregistrent un trou d’air en octobre (-18 %) et ne représentent plus que 15,4 % du marché contre 17 % sur la période de janvier à octobre. Avec les coupes sombres prévues en 2025 sur le bonus écologique et le leasing social, les constructeurs redoutent une nouvelle baisse des ventes des 100 % électriques dans les mois à venir.

A contrario, les ventes des hybrides non rechargeables ont augmenté de 42,2 % en octobre et pèsent, désormais, 39,5 % du marché. C’est la première motorisation du marché français et la seule dont les ventes ne cessent d’augmenter depuis un an.