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Selon le dernier observatoire de la Fédération des centres de gestion agréés, les petites entreprises du commerce, de l’artisanat et des services connaissent une petite baisse de leur activité au cours du 1^er trimestre 2024. Leur chiffre d’affaires moyen s’est, en effet, rétracté de 0,6 % par rapport à la même période l’année précédente. « Insensible au redémarrage de la consommation des ménages enregistré par l’INSEE (+0,4 % après +0,2 %), l’indice d’activité des petites entreprises peine à sortir la tête de l’eau au 1^er trimestre 2024 », précisent les représentants de la fédération. Les résultats sont très contrastés selon les secteurs, en particulier chez les petits commerçants.

Fromagers, primeurs et bouchers sont les plus dynamiques

Malgré les tensions toujours présentes sur le pouvoir d’achat des ménages, les TPE du commerce alimentaire poursuivent leur belle dynamique, avec un chiffre d’affaires en hausse de 4,3 % entre le 1^er trimestre 2023 et le 1^er trimestre 2024, portée par l’intérêt toujours marqué des Français pour les petites supérettes et autres commerces de bouche de proximité. Dans le détail, ce sont les fromageries qui s’en sortent le mieux avec un chiffre d’affaires en hausse de près de 14 %, juste devant les primeurs et les boucheries en progression de 6 %. Suivent les boulangeries, les charcuteries et les petits magasins d’alimentation générale qui affichent des progressions d’activité comprises entre 3 et 4 % sur la période. Seuls les poissonneries et les cavistes sont en repli.

L’équipement de la personne affiche, de son côté, un bilan mitigé avec une progression globale de l’activité de seulement 0,7 % sur la période. Les plus fortes baisses concernent la lingerie et la bijouterie. Le prêt-à-porter et la chaussure retrouvent des couleurs avec des hausses moyennes de 2 %. Les TPE de l’équipement de la maison ne sont pas à la fête avec un chiffre d’affaires moyen en recul de près de 1 %. En cause, le repli marqué des spécialistes du meuble (-9 %) et l’atonie du reste du secteur. Seuls les magasins d’électroménager s’en sortent bien, en hausse de plus de 4 %.